Les Pantins
Les Pantins, est une réflexion positive et onirique sur la manipulation, le travail de l’agrès et le monde l’enfance.
« Par cette pièce, je veux poser un regard acide et optimiste sur une société souvent absurde dans ses rapports à l’homme. Je veux que le spectateur s’interroge sur la réalité de ce qu’il voit. Jouant avec les codes du cirque et du spectacle, je veux troubler le spectateur dans ses perceptions et l’interroger sur sa propre place au sein de la pièce. Rien n’est acquis, rien n’est certain, tout est mouvant, ainsi est fait le monde… »
Mise en scène
3 frères sont plongés et enfermés dans un espace clos. 1 seul, le préféré, méritera de s’en échapper.
Un homme les surveille d’en haut, par une lucarne. Un complice est posté au plateau, à l’affut.
La gravité mélodieuse, intime et rythmique d’une basse électroacoustique remplie l’espace…
Le sol se tord, les objets tombent et se balancent. Les 3 garçons s’emparent de ce qu’ils trouvent cerceaux, caméra, cordes, mât,… et ils réinventent leur monde, entre rêve, querelles et jeux.
Qui tire vraiment les ficelles dans cette pièce obscure et ludique, cruelle et onirique ?
L’homme perché dans son observatoire et son complice ?
Ou est ce le public, qui par SMS communique avec l’observateur pour lui désigner son frère préféré :
celui qu’il aimerait libérer.
Dans ce spectacle, les machines sont utilisées pour ce qu’elles apportent à la construction de l’œuvre.
La multiplication des outils numériques permet de travailler sur la perception en échappant à la démonstration de systèmes.
Ainsi, les arts numériques contribuent à une mise en abimes poétiques du propos sans focaliser le regard sur la compréhension technique de ce qui se passe sur scène.
La vidéo, tantôt en temps réel ou pré-montée, tantôt narrative ou sensorielle, mélange des textures et des sujets lumineux mouvants, émouvants.
La musique, portée par un instrumentiste au plateau (basse électroacoustique) s’associe également à des sons concrets préenregistrés, déformés et transformés.
La lumière traditionnelle dialogue avec la vidéo comme une source sensible. Elle donne des directions complémentaires, rythme la dramaturgie et l’espace.
Chacun de ces outils contribue à la mise en place du processus de manipulation des personnages sur scène, des personnages entre eux et d’une certaine façon, de toute personne présente le temps du spectacle.
La manipulation agit aussi sur le public par l’incitation à prendre part à l’histoire.
La manipulation est un jeu collectif :
Mais alors,
Qui manipule qui ?
Le public
A notre époque, les téléphones et autres “Smartphones” tiennent une place importante dans la vie des personnes, comme une évidence, comme un prolongement technologique de l’individu dans sa relation aux autres.
Dans Les Pantins, nous éviterons l’annonce habituelle :
” Veuillez éteindre vos téléphones portables “
Dès l’entrée dans la salle, il est remis au public un guide du spectateur lui demandant expressément de ne pas éteindre son téléphone portable et donnant les règles du jeu !
Dans cette pièce le public prend donc une place importante et active. Pendant la représentation, il est régulièrement rappelé aux spectateurs de voter par SMS. L’enjeu est de faire sortir son frère préféré à la fin du spectacle !
Tapez : # BLEU
Tapez : # VERT
Tapez : # ROUGE
Qui sera libéré cette fois-ci ?
La manipulation est un jeu collectif, elle agit aussi sur le public par l’incitation à prendre part à l’histoire : mais alors, qui manipule qui ?
L’équipe artistique
Breno Emanuel Caetano : danse – corde lisse #ROUGE
Ce danseur à la corde lisse trouve dans cet agrès, un nouvel espace d‘expression pour une danse à la fois aérienne, puissante et sensible.
Au-delà de sa recherche personnelle, il collabore avec des chorégraphes comme Yann Marussich, Dominique Mercy ou encore Philippe Découflé. Puis il rejoint Batsheva Dance Company à Tel Aviv sous la direction de Ohad Naharin.
Le Cadet, sensible danseur aérien, la verticale est son art ; la suspension : son expression.
Nicolas Longuechaud : jongleur – manipulateur d’objets #VERT
Manipulateur d’objets, il crée son propre langage et génère de nombreux effets d’optiques. Son regard de plasticien le rend curieux des formes aux propriétés cinétiques ; il s’attache particulièrement à faire transpirer les possibles manipulations induites par l’objet.
Sa recherche personnelle l’a fait travailler avec divers metteurs en scène comme Denis Paumier, Kazuyoshi Kushida, Michèle d’Angelo et Laurent Barboux. Il a ainsi joué dans le monde entier, Finlande, Japon, Italie…
L’Ainé Observateur,dont la réflexion architecturale porte sur l’organisation de l’espace et des objets en mouvement.
Saïd Mouhssine : acrobate – acrobate au mât chinois #BLEU
Saïd fait partie de ces acrobates nés pour sauter, avec des ressorts dans le corps. La pratique du mât chinois lui offre un nouvel espace de jeu vertical pour exprimer son art du déplacement.
Issu du ParKour, il fait partie des premiers traceurs marocains et fondateurs du groupe de parKour « Accroches-toi » installé aux Abattoirs de Casablanca. Lauréat de l’école nationale de cirque Shems’y, à Salé au Maroc, il s’est également spécialisé au Mât Chinois.
Le Benjamin, rayonnant joueur, à l’extrême, sa vision de l’espace est instantanée et giratoire.
Mathieu Sourisseau : musicien – compositeur : complice
Mathieu explore les possibilités de la basse électroacoustique.
Il s’est construit un son très personnel et un univers musical intime, ouvert vers les autres et le dialogue.
Son jeu particulier et la sincérité de son engagement artistique ancre sa pratique musicale dans le croisement des cultures.
Clément Kaminski : régisseur polyvalent – éclairagiste : complice
Clément se forme sur le terrain et se perfectionne avec des formations professionnelles.
Sa lumière il la travaille au sein de compagnies artistiques diverses et variées comme La Compagnie Arnica (marionnettes), Passaros (danse), Cheptel Aleikoum (cirque) ou l’Arbre à Canapas (musique).
Mais aussi :
Christoph Guillermet, Eclairagiste – vidéaste – programmeur C++
Loïs Drouglazet, Sonorisateur – informaticien – programmeur
Sophie Charneau, Attachée de production – diffusion
Marianne Le Duc, Stagiaire scénographe
Tous les participants aux ateliers de création avec Culture NoMad
Les membres du Bureau de la Compagnie du 13ème Quai
Pour la partie recherche et développement :
Ingénierie du LAUM, Lena Beugnet, Anne Bouvet, Christopher Denis Etienne Guyonnet et François Gautier.
IUT Lyon1, Arnaud Favier, Aurélien Dussauge, Anthony Correira, Simon Jacquemin et Bruno Tellez.
Le metteur en scène
Guillaume Bertrand : Artiste pluridisciplinaire – metteur en scène – scénographe – vidéaste…
Tout créateur tourne sans cesse autour de quelques éléments, principes et thèmes fondateurs.
Comme une nourriture fascinante et nécessaire, il les répète, les remet en question et se les réapproprie au fur et à mesure qu’il avance sur le chemin de sa création.
La rémanence de cette matière “source”, s’impose alors comme une signature.
Aujourd’hui, en me projetant, dans l’analyse de ma propre œuvre je constate que certains de ces motifs
m’animent de façon récurrente comme :
- Les corps à la fois manipulés et manipulateurs…
- La chute de l’homme, de son âme, de son corps…
- Les mutations et l’évolution …
- Les malfaçons et les monstres fantastiques…
- La couleur rouge, le sang, la vie qui coule dans les veines…
- Le passage de vie à mort, le fleuve qui guide l’Âme…
- Les scénographies à espaces modulables ou mobiles…
- Les éléments des alchimistes (Terre, Air, Eau, Feu, Temps)
- Le souvenir, la mémoire, le voyage …
Au fur et à mesure de mes expérimentations, l’outil numérique s’est inséré au cœur de ma création en intégrant l’idée que ce n’est jamais l’outil mais ce qu’on en fait qui devient l’œuvre.
Acrobate de formation (8ème promotion – CNAC), j’ai beaucoup appris en travaillant dans les projets d’autres créateurs charismatiques comme François VERRET, Guy ALLOUCHERIE, Philippe GOUDARD, Roland AUZET, ou encore la compagnie Métalovoice…
En 2003, je rejoins Josef NADJ pour “Il n’y a plus de firmament” qui sera le premier spectacle d’une série de 5 en sa compagnie.
Viendront ensuite “Comédia Tempio”, “Woyzeck”, “les Philosophes” et “Asobu” créé dans la cour d’honneur du Palais des Papes à Avignon, en 2006.
Autres mise en scène / CREATIONS : Le mouvement de l’air” pour la Compagnie AMCB – 2014-2015 / “Les Traceurs” pour Karacena, Salé – Maroc – août 2014 / “Djinn Tonic” et “Hikaya” pour l’Ecole Nationale du Cirque Shems’y du Maroc – juillet 2012 / “Zoé” pour Circo Zoé – avril 2012 / de nombreuses petites formes pour l’Académie Fratellini, entre 2005 et 2011/…
En tournée
Durée : 50 minutes.
Tout public à partir de 8 ans
Plateau :
profondeur : 10 mètres,
ouverture : 13 mètres
hauteur : 7,5m avec 2 points d’accroches en aérien.
Nous nous déplaçons avec les 2 vidéoprojecteurs utilisés dans le spectcale et le matériel spécifique, accastillages, agrès…
Une fiche technique complète est disponible sur demande.
Le montage s’effectue la veille de la première représentation. (environ 3 services)
L’équipe de tournée est composée de 7 personnes.
Ce spectacle n’est plus en diffusion
Partenaires
Production
La Compagnie du 13ème Quai
Coproductions
l’EPCC Théâtre de Bourg-en-Bresse (Ain), scène conventionnée par la DRAC Rhône-Alpes et la Région Rhône Alpes et « Compagnon de saison 2015/2016 de l’EPCC Théâtre de Bourg-en-Bresse »
Accueilli en résidence et coproduit par le Pôle Régional Cité du Cirque – Le Mans
Centre Psychothérapique de l’Ain – Culture NoMad
Avec le soutien de
L’ADAMI
la SACD / Processus Cirque,
L’Université Lyon 1, site de Bourg en Bresse,
Laboratoire d’Acoustique de l’Université du Maine
Résidence Les Subsistances, 2014/2015, France.
La Fondation Ecart Pomaret,
La Région Rhône-Alpes,
La Ville de bourg en Bresse,
Le Département de l’Ain.
Merci au Zoom.
En images
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