Le Sommeil de la Lune
Nous sommes tous manipulés par l’oubli.
Rêves et fantasmes s’enfouissent à jamais
dans nos cellules cérébrales, fermées à double tours.
Pourtant, il existe sans doute quelque part un endroit
où la mémoire est intacte.
Il nous faudra tordre les barreaux de la cage.
La matière ne peut avoir comme résistance
que celle acceptée par l’esprit.
Il nous faudra à nouveau rêver le monde
pour qu’il devienne notre réalité…
Le spectacle
“Le Sommeil de la Lune” est un quatuor chorégraphique pour des corps de cirque en déséquilibre.
Son thème fondamental est la transformation de l’espace, des corps et des matières.
Nous ne racontons pas une, mais des histoires qui se créent entre les personnages, au fur et à mesure que le spectacle se déroule.
La cohérence de l’écriture scénique s’articule autour de plusieurs principes conducteurs, déterminant l’univers esthétique, corporel, graphique et virtuel.
Dans un monde virtuel les espaces s’ouvrent et se transforment.
Sur scène, planent en permanence, les entités fantomatiques et fantasmagoriques comme les restes de nos souvenirs et autres émanations inconscientes de l’imaginaire. Si une vidéo ne trouve pas d’endroit où se projeter, elle devient lumière, mobile et mouvante.
L’oeil perçoit alors un mouvement lumineux sans pour autant pouvoir s’attarder sur la contemplation des images.
C’est seulement lorsqu’un corps, acteur ou objet, mouvant ou inanimé, rencontre le faisceau vidéo qu’opère la mise en relief du visible, invisible.
Au commencement, il y a la froideur d’un temps électrique et stressé figeant l’instant comme dans une cage de fer.
Sur le plateau, tout est métal et un câble d’acier traverse l’espace le découpant dans sa profondeur.
Un guerrier d’acier, bâillonné, au regard clos pourchasse l’indicible.
Les personnages apparaissent et embrassent la matières.
Ensemble, ils manipulent l’acier dans une danse menant irrémédiablement l’homme, artiste de cirque, à son agrès.
Mais chaque chose renferme sont secret, chaque réalité renferme sa propre part d’imaginaire et de fantaisie.
Alors ils organisent, restructurent et reconstruisent une pensée commune en une cathédrale de souvenirs, les leurs, les nôtres…
L’équipe
Guillaume BERTRAND Metteur en scène, scénographe et acrobate issu de la 8ème promotion du CNAC Auteur interprète, Guillaume BERTRAND revendique une forte polyvalence artistique et ne croit plus en l’expression d’un art unique. Artiste associé de la Compagnie du 13ème Quai depuis 1998, il danse également pour Josef NADJ depuis 2003. Ce chercheur insatiable, propose des temps de formation autour du corps et de l’acrobatie et tente, ainsi de transmettre sa culture du spectacle. |
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Chloé MOURA Fildefériste, issue de l’Académie Fratellini. Ses rencontres avec des artistes comme B. Dizien, J. Montalvo, D. Plassard, M. Monnier ou encore P. Doussaint l’ont menée à l’équilibre sensible entre danse et fil de fer. Exigeante, elle ne se contente jamais de seulement marcher sur son câble, devenu trop étroit pour l’expression de son art, elle flotte.On aura pu la voir aussi dans : “Parades & changes, replay in expansion” d’Anne Collod “Funambus” d’Undercloud Cie |
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Mathieu HIBON Funambule et performeur. Il met ses talents de danseur en action pour la compagnie Materia Prima. En 2005, il voyage avec « Clowns sans frontières » et ses performances de funambules sont de frissonnantes expériences au service de l’émotion et des sensations fortes. Il est aussi le créateur du « Funambus », funambule roulant dans l’espace urbain de notre quotidien.On aura pu voir aussi dans : “Funambus” d’Undercloud Cie Dans divers projets de la compagnie MATERIA PRIMA |
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Rémy BENARD Acrobate, danseur à la roue Cyr, issu de la 21ème promotion du CNAC. Force, rondeur, élégance, son travail va au-delà du corps. Véritable recherche sur l’esthétique et l’émotion, le rapport entre l’espace, le graphisme et le corps sont des points de convergence entre lui et Guillaume BERTRAND. La rencontre s’est produite lors du 25ème anniversaire du CNAC et leurs univers se sont mêlés pour créer ensemble une forme acrobatique courte. A cet instant l’évidence est apparue.On aura pu le voir aussi dans : “La tête dans les étoiles” du chorégraphe Frédéric Cellé “Les Nonos font leur cirque” de Serge Noyel, ou “Urban Rabbit(s)” d’Arpad Schilling |
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William NURDIN Alchimiste du pixel et bidouilleur acoustique, vidéo performer et VJ designer, William est un adepte de la mise en abîmes. Ses travaux sont orientés sur la déformation ou la sublimation du réel. Depuis plus de 10 ans, il manipule les images instantanées en intégrant des logiciels tel qu’Archaos, Modul8, ou Qlab. Aujourd’hui, sa production “Lumino Dynamique” interfère pour le théâtre, la danse contemporaine, mais aussi pour des groupes de rock et des sets DJ. |
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Joseph DOHERTY Musicien, compositeur, multi-instrumentiste (violon, guitares, banjo, piano, clarinette, flute, saxophones…) Pas de limites autorisées pour cet artiste qui ne connait que le besoin des émotions à exprimer. Jazz, Folk, Rock, Country il va là où ses rencontres le porte. Ses acolytes, amis, partenaires : Loïc Lantoine, Akosh, Alain Bashung, Stephan Eicher, La Tordue, Zebda, l’Attirail,… la compagnie « Mauvais Esprits », Jean-Jacques Mateu, Laurent Laffargue et La Compagnie du 13ème Quai depuis 2009. |
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Thierry BOUILLHET « …une bonne lumière c’est celle que l’on ne remarque pas… » Parmi d’autres collaborations, il accompagne Josef Nadj en tournée depuis 2000. En 2005, il éclaire « Le Vertige du Sous-Sol » pour la Compagnie du 13ème Quai. En 2009, pour «Le Vol de l’Oeuf », il imagine la lumière, régie le son, la vidéo et le plateau dans son costume de groom ! Expérimentateur et chercheur, rien ne l’arrête tant que la lumière reste sensorielle et relève l’acte poétique du spectacle |
Mais aussi…
Sophie CHARNEAU pour la production et la diffusion,
Eric BENOIT pour la construction des structures porteuses du fil,
Vincent SCHMITT pour son regard photographique et
la classe MMV1 en Bac Pro Mode du Lycée d’Alembert à Aubervilliers (93) pour la fabrication des costumes du spectacle.
Les partenaires
Le Sommeil de la Lune
est coproduit par:
La Compagnie du 13ème Quai
L’EPCC Théâtre de Bourg-en-Bresse, scène conventionnée
Avec le soutien de :
L’Espace Périphérique (Mairie de Paris – Parc de la Villette)
Le Granit, Scène Nationale de Belfort
L’école nationale de cirque SHEMS’Y à Salé au Maroc
L’Institut français de Rabat
L’Espace Paul Eluard de Stains
L’Académie Fratellini
Avec l’aide de :
La Direction Régionale des Affaires Culturelles de Franche-Comté
Le conseil régional Franche-Comté
Avec la participation de :
La section métier de la Mode du Lycée d’Alembert d’Aubervilliers
Un remerciement spécial à :
La Tannerie, scène de musiques actuelles de Bourg en Bresse.
La Compagnie du 13ème Quai a été soutenue par
le Conseil général de la Seine-Saint-Denis,
dans le cadre de ses résidences sur le territoire de Plaine Commune (93).
En tournée
L’équipe en tournée est composée de 7 personnes.
Le temps d’implantation du spectacle est estimé à 3 services.
Le plateau
10 mètres X 10 mètres (dégagement bi-latéral de 2mètres)
6,50 mètres sous perches
Résistance du plancher 500 Kg/M2
Ancrage
2 points (CMU 2T), 1 à Jardin et 1 à Cour
Axe jardin – cours à 6 mètres du bord plateau.
distance entre les 2 points = 14,80 mètres.
Nous disposons de 2 platines de 3 m2 chacune permettant d’accueillir des lests.
(Cuve d’eau, gueuses, bordures de trottoir, …)
Une exposition du photographe Vincent SCHMITT
donnant une autre vision du spectacle et de sa création, peut accompagner la pièce en tournée et
permet de créer un espace convivial de discussion à l’issue des représentations.
Ce spectacle n’est plus en diffusion
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