“Ce que nous savons d’Ulysse” à Emile Pélicand

En cette fin aout, nous allons à la rencontre des résidents du secteur Emeraude de la résidence Emile Pélicand avec notre projet « Ce que nous savons d’Ulysse ».

Pour débuter ses rencontres, Séverine et Franck-Noël nous présentent Marcelle Revel et Carmela Valentino.

Guillaume explique à ces dames que nous allons tester des sons et les transformer pour donner d’autres sonorités.  Elles essayent les casques audio pour comprendre la valeur du volume sonore des voix et de la sensibilité du micro.

« Fermez les yeux et dites à quoi ça vous fait penser »

Boite métallique : « son très dur », « c’est bizarre que l’on entende ça »
Boite ouverte avec micro dedans « la boite est pleine » « c’est formidable »
Plateau en plastique et une bille d’acier : « c’est bien »  « c’est vaste » « c’est difficile parce que c’est sur ou pas sur, ça m’a fait penser au travail »


Dans la seconde partie de la matinée, Eric Tafforeau et Jean Desplanches ont également testé des effets sonores et partager leurs sensations.
Tige filetée, écrou et piquet de tente : « tambour » « guitare » « faire griller des numéros »
Guillaume sort le jeu Puissance 4 et enregistre le son de fin de partie : « écroulement »  « écroulement d’un mur de maison, de pierres, de falaise  ou un éboulement de terre ou de montagne».


Bouclier de Zeus et balle en caoutchouc : « tambour » « c’est même faux » quand Guillaume tapote le bouclier avec ses doigts.
Tambourin : « billes dans une boite » pour écouter la mer, ils manipulent le tambourin chacun leur tour.
Comme Guillaume a dit à Eric qu’il allait utiliser son son de mer dans son spectacle mais qu’il ne pouvait pas vraiment se rendre compte sans casque de la qualité sonore, Eric lui propose de recommencer à faire le son de la mer avec le tambourin pour que Guillaume puisse l’entendre au casque.

Nous démarrons l’après-midi avec Liliane Prabel et Heidi C. qui essayent également les casques. « le casque, il a des capacités supérieurs à l‘oreille » « tout demande de l’apprentissage et de l’application » Heidi fait de la derbouka sur la boite de café avec une super rythmique, c’est la « derboukafé ».

Monique Roche, Pierrette Cotton et son mari Maurice qui est résident viennent voir et participer à cette rencontre.
Pierrette Cotton teste les sons avec le plateau en plastique et des gravillons : « j’ai entendu la mer et après la pluie» « sans casque on n’a pas du tout le même son ».
Pierrette sollicite Maurice et Monique pour l’écoute.
M.Curty vient clore l’après-midi avec une boite à sons. Guillaume installe une boite pour tamiser le son et faire écouter les sons de la mer ou de bois craqué.

Carmela Valentino revient pour faire le tonnerre avec la machine à tonnerre !!! Quelle fin de journée.

Cette séance a permis à certains résidents de découvrir de nouvelles sensations au travers d’une activité innovante. Leurs commentaires nourriront l’écriture de Guillaume pour Ithaque et les sons qu’ils ont enregistrés trouveront en partie leurs places dans la construction sonore du spectacle.

Ce jeudi matin, nous retrouvons Marcelle Revel et Jean Desplanches pour leurs proposer de faire du stop-motion avec un puzzle. Ils choisissent le motif de la coccinelle et Guillaume leurs explique comment le puzzle va se reconstruire à l’image alors qu’ils l’auront défait en image par image. Malgré le fait que Jean nous dise que « ça, ça se fera sans lui, c’est pas son truc », il participe à bouger les pièces étape par étape, tout le temps de la déconstruction du puzzle.

Une fois le stop-motion terminé, Guillaume passe en mode vidéo pour mettre en contexte le stop-motion avec des prises de vues de Jean et de Marcelle.
Un montage vidéo rapide de Guillaume permet un visionnage du mini-clip en stop-motion, cela ouvre une discussion sur l’organisation et l’ordre des choses avec Jean, et Marcelle pense avoir reconnu la dame du film.

Pour la musique Jean chante et demande « Be bop a Lula » d’Elvis. En cherchant dans sa banque  musicale, Guillaume propose différentes musique de Bebop de Charlie Parker et c’est validé.
Le clip « Oh une coccinelle ! » est monté et en musique. « oui c’est beau ça », merci Jean !

Didier Mortel arrive est très rapidement il manifeste un intérêt pour le four, du coup Guillaume lui propose une vidéo en stop-motion avec le four dans lequel il aura « préparé un plat spécial et coloré au four à micro-ondes ». Didier est fan d’Alain Delon, il est donc ravi de tourner un film.

Dans le four, les éléments du plat sont disposés selon les consignes de Didier, puis il ôte les éléments les uns après les autres pour fabriquer le stop-motion.

Cette fois-ci le montage se fera pendant la pause déjeuner et nous retrouvons Didier en début d’après-midi pour terminer le stop-motion : « Didier prépare le déjeuner ».  Il se trouve bien coiffé, valide le clip, puis regarde le clip de ses collègues précédents : « Oh une coccinelle ».

Liliane Prabel et Carmela Valentino viennent pour faire leur clip avec le puzzle du papillon. Nous avons droit à nos bises car elles se souviennent nous avoir rencontrés hier. Elles défont le papillon en remettant bien leurs mains sur les genoux entre chaque photo. Nous sommes rejoints par la sœur de Liliane et son beau-frère qui peuvent voir le petit clip : « un papillon » et aussi les 2 autres clips de la journée.

Eric Tafforeau va clore cette journée, il attendait avec impatience son tour. Pour introduire le travail, nous lui présentons les 3 clips déjà réalisés. Il décide d’écrire le mois d’octobre pour son clip car c’est la fin de l’été. Il ôte les lettres très rapidement et est appliqué sur les consignes de déplacements, de postures et filmiques. Se voir à l’image lui plait beaucoup et demande à avoir les images plus tard. « voilà, parfait ».

A suivre…..