Dabat, soirée thé

Autour d’une invitation conjointe entre le Théâtre de Bourg en Bresse, la Compagnie du 13ème Quai, le centre social Amédé Mercier et Hamid Bahdine, une vingtaine de personnes se sont retrouvées au P’tit forum du Théâtre de Bourg en Bresse pour partager leurs souvenirs sur l’histoire du 5ème Régiment de Tirailleurs Marocains, pour échanger des anecdotes sur Bourg en Bresse et Salé au Maroc et pour découvrir les liens invisibles qui les unissent.  Ces personnes, nous les avons rencontrées tout au long de l’année lors d’ateliers au centre social Amedé Mercier, au collège Victoire Daubié, dans le quartier de la Croix blanche, autour du travail mémoriel et de création de Guillaume Bertrand pour le spectacle Tarkiz.

 

 

 

 

 

 

 

Adultes et enfants sont là autour d’un thé à la menthe et de pâtisseries marocaines pour vivre ensemble un moment de partage animé par Guillaume Bertrand. Pour amorcer la rencontre et la discussion, deux sortes de fiches sont distribuées, la première est « ici – votre ville, maintenant, France,…… », la seconde « Ailleurs, là-bas, un autre temps, Maroc,…. ». Chacun note dessus, ce que cela lui évoque et le remet dans un sac. Les mots tirés au sort ouvrent la discussion sur ce que cela fait penser aux personnes. Petit à petit chacun parle et se dévoile, ainsi on apprend qu’autour de ses tables se trouvent des marocains, des français, des algériens et des tunisiens.

Guillaume ponctue ces moments pour faire découvrir la construction du spectacle avec un volet musical. Il explique son mode de fabrication, et ainsi certains dans la salle apprennent qu’ils  ont participé à la musique, sans le savoir, en tapant sur des boites lors d’ateliers ou avec les cris des enfants du collège.

Un autre papier ouvre sur l’histoire de Tarkiz et le lien avec l’histoire de  l’immigration à Bourg en Bresse. Chacun participe à l’échange avec ses propres souvenirs.

Une forme de pause se fait avec la présentation du teaser de Tarkiz et permet de présenter l’écriture positive de la pièce par rapport à ses moments durs de l’histoire et de conclure sur la mixité des nations à Bourg en Bresse et de la représentation de cette mixité lors de cette soirée.

Hamid, qui nous a régalé avec son thé à la menthe, explique pourquoi il est important pour lui de créer des moments tel que celui que nous venons de partager. C’est assez simple et compliqué à la fois à mettre en œuvre : « il faut vivre ensemble, pas habiter ensemble ».

Sur ces mots plein de bon sens, nous nous sommes donnés rendez-vous pour un atelier artistique en famille le mardi suivant et pour Tarkiz en novembre.

 

A suivre….